AirFrance partenaire de "Projets d'Îles !

Eh oui aujourd'hui un nouveau partenaire est venu s'engager à nos côtés, involontairement à vrai dire..

The D DAY nous voit quitter Paris, hésitants mais excités et chargés comme des mulets. Ah la touche quechua, chaussettes et nu-pieds dans le métro parisien. Evidemment on laisse le style de côté. A bas les conventions.

Arrivés 3h en avance à l'aéroport, on n'imaginait pas rater notre avion, et pourtant. Colis abandonné. Le plan sécurité se déclenche : policiers et militaires interviennent pour faire évacuer le hall et faire la place aux démineurs qui feront exploser le bagage suspect. A vrai dire, c'est la scène que nous avons pu reconstituer en glanant les informations ça et là auprès de ceux qui en ont, ou croient en avoir.

Aucune annonce au micro : les passagers sont invités à évacuer et s'enregistrer à d'autres guichets, mais du côtés des autres guichets justement rien n'a été prévu et les hôtesses ne nous souhaitent pas la bienvenue et nous demandent de refaire la queue. Bref, ambiance cacophonique, anarchique : chacun essaie de se faire sa propre idée de la situation et on voit 300 personnes faire des allre-retours, partir et revenir, s'agiter, s'emporter, essayer de se frayer un chemin.

Dans cette situation, les cours d'éducation civiques ne sont pas de très grande utilité : on le réalise à nos dépens. Arrivant enfin au guichet à 13h50 soit 20' après le départ du vol, on pense que l'avion nous aura attendu. Erreur, les dernies passagers embarquent et l'avions décollera sans nous. On se dit alors qu'on n'est pas bien dégourdis et qu'il faudra apprendre à se débrouiller sous les tropiques. Mais notre civisme paie; sonnant et trébuchant. Après 2 heurs d'attente, on nous enregistre finalement sur le vol du lendemain, demain donc. L'hôtel est payé, le dîner , le déjeûner + 600€ / personne soit 1200€ pour le désagrément. Très bien nous prendrons donc notre mal en patience.

Demain, même heure, même parcours, mêmes horaires.Un jours plus tard. Faux départ. Ce soir ce n'est pas Bali mais l'Hotel Campanile de Charles de Gaulle où nous écrivons ce premier post.